HOVER AIR X1

Votre photographe aérien personnel

Ils l’appellentla perche à selfie volante« et, après être apparu en mai 2023 pour une période de crowd funding sur la plateforme Indiegogo entre divers scepticismes dus à l’innovation et les attentes élevées créées de manière exponentielle à chaque mise à jour de la part de Zero Zero Roboticsa finalement vu le jour quelques mois plus tard, à la stupéfaction de tous, tout en tenant ses promesses : laHoverAir X1 est enfin disponible sur le marché !

En l’espace de quelques semaines, les premiers commentaires ont commencé à circuler sur le web grâce à tous les « earlybirds » qui ont misé sur le produit et ont heureusement dissipé les méfiances, rassuré les incrédules et surpris tous les « outsiders » qui attendaient une confirmation avant de faire un achat.

Oui messieurs, l’HoverAir X1 confirme les attentes et s’impose comme l’une des meilleures nouveautés de l’année !

Ce dont nous parlons

LeHoverAir X1 est, en résumé, un drone portable autonome doté d’une intelligence artificielle qui nous permet de capturer en format photo et vidéo tous les moments marquants de notre journée sans l’aide d’aucune télécommande, avec une simplicité et une rapidité stupéfiantes, afin de pouvoir les partager avec nos amis, notre famille et sur n’importe quelle plateforme en ligne à tout moment. Un véritable pionnier dans son genre.

Caractéristiques principal

  • Poids: 125 grammes (batterie comprise), ce qui le rend plus léger que la plupart des smartphones du marché.

  • Dimensions: ouvert 127x86x31mm, fermé 127x145x30. Si on le compare à un smartphone, par exemple mon iPhone 12 pro max, il est deux fois plus épais mais plus petit de quelques centimètres.

  • Mémoire: 32 gigaoctets intégrés (non extensibles, mais largement suffisants). Il convient de noter que sur la mémoire totale, 24 gigaoctets restent disponibles car le système d’exploitation et les fichiers système occupent 8 gigaoctets.

  • Résistance au vent: certifié au niveau 4, l’ossía peut voler dans un vent maximum de 8m/s (environ 30km/h). Pour vous faire une idée plus précise, vous pouvez l’utiliser en toute sécurité jusqu’à ce que vous voyiez un drapeau complètement déployé dans le vent.

  • Distance de vol: environ 15 mètres. Distance qui, grâce à l’objectif (de l’appareil photo et du produit lui-même), est suffisante pour toute prise de vue.

  • Vitesse de vol: environ 25 km/h. Vous pouvez ainsi vous filmer en train de courir ou de faire du vélo (en mode suivi). Il est également possible de le faire en moto, mais c’est plus contraignant, même si, en fonction des prises de vue que l’on souhaite obtenir, on peut arriver à des résultats optimaux et impressionnants.

  • Qualité d’image: enregistrement vidéo à 2,7k @ 30fps, 1080 @ 30fps, 1080 @ 30fps HDR, 1080 @ 60fps. Le tournage peut se faire en format paysage ou portrait, ce dernier étant un « recadrage » du premier.

  • Stabilisation de l’objectif: elle est assurée par un triple système de stabilisation composé d’un cardan (comme un cardan à axe unique), d’un système électronique de stabilisation de l’image (EIS) et d’un système de nivellement de l’horizon.

  • Batterie: 11 minutes de vol avec un temps de charge de 55 minutes (avec le câble direct au drone) ou 35 minutes avec le chargeur auxiliaire (double).

  • Protection: le drone est entièrement protégé par une cage en plastique très résistante et élastique qui lui permet de décoller et d’atterrir en toute sécurité depuis la paume de votre main sans aucun souci, y compris en présence de personnes et d’enfants. Même en cas de collision, il est incroyablement protégé. Seule remarque : la seule partie qui reste sans protection est la cible, pour laquelle il aurait peut-être fallu étudier une meilleure situation.

  • Mises à jour: constantes, au niveau du micrologiciel et du logiciel.

  • Couleurs: blanc ou noir.

Points à puce

  • Ultra-léger : son poids record, bien qu’il le rende plus vulnérable au vent, nous fait oublier que nous le portons et nous l’emmenons partout avec nous.

  • Ultra compact: sa taille lui permet d’être placé presque partout, y compris dans les poches de sweatshirts, vestes, pantalons ou dans n’importe quel sac banane, sans jamais penser à le laisser à la maison parce qu’on ne sait pas où le mettre.

  • Intelligent: pas besoin de câbles, de télécommandes, de signaux GPS, de zones interdites, de sélection des sujets à suivre. Deux boutons, c’est tout.

  • Résistant: il ne faut jamais dire jamais, mais il est vraiment difficile de le casser grâce à la cage qui entoure la quasi-totalité du drone ; et aussi grâce à la distance/hauteur maximale et à la vitesse maximale.

Points chauds

  • Autonomie : il suffit d’appuyer sur un bouton pour que le drone décolle et atterrisse directement depuis votre main.

  • Capteurs d’obstacles : Le drone ne dispose pas de véritables capteurs pour éviter les obstacles, mais résout remarquablement bien l’absence de ceux-ci grâce à l’IA de la caméra elle-même (technologie VIO – Visual Inertial Odometry) et aux capteurs de distance laser ToF (Time of Flight) positionnés sous le drone et précis au centimètre près.

  • GPS: il n’y a pas de système GPS. L’intelligence artificielle et les capteurs mentionnés ci-dessus traitent l’information en quelques millisecondes sans avoir besoin d’un signal satellite. Cela se traduit par une réduction du poids et l’absence d’attente pour que les satellites se verrouillent.

ce qu'il nous permet de faire

L’HoverAir X1 est capable de décoller et d’atterrir directement depuis la paume de votre main en appuyant simplement sur un bouton situé à l’arrière. Il n’a pas besoin de télécommande (bien qu’avec l’appli il soit également possible de le contrôler en mode manuel) ni même de cadrer le sujet car l’IA s’occupe de tout en le suivant automatiquement et avec une grande précision.

Le mode de vol intelligent requis est sélectionné directement via un bouton sur le drone lui-même, situé à l’arrière près du bouton marche/arrêt. Grâce à l’application, il est également possible de modifier et de régler certains paramètres intéressants tels que la distance et la hauteur de vol, le mode photo ou vidéo, la qualité de l’image, le format… ainsi que de télécharger du contenu depuis la galerie et même de l’éditer directement.

LeHoverAir X1 Il dispose également d’un microphone pour enregistrer le son qui, bien sûr, comprend le bruit que fait le drone lorsqu’il vole. Mais… si nous enregistrons de l’audio via l’application elle-même pendant que nous enregistrons de la vidéo, l’IA du logiciel annulera le son du drone, laissant la voix et tout autre son intacts ! De plus, après l’avoir testé, je peux également confirmer qu’il est possible d’enregistrer de l’audio à l’aide d’écouteurs filaires ou bluetooth normaux sans avoir à utiliser son smartphone comme microphone (et donc même avec un casque) !

Mode de vol

Il existe actuellement 8 modes de vol, dont 5 principauxet 2 secondaires peuvent être configurés via le bouton de commande, et 1 mode de vol manuel via l’application ; ce dernier peut être activé après 5 vols automatiques terminés.

Dans tous les modes, il est possible de configurer (avec mémoire) le type d’enregistrement (photo ou vidéo), la distance de vol, la hauteur, la qualité vidéo et le format (horizontal ou vertical).

Les principaux modes sont les suivants :

  • Vol stationnaire: le drone décolle puis se positionne à la hauteur/distance sélectionnée et reste immobile en suivant le sujet en tournant sur l’axe vertical. Il peut être programmé pour rester indéfiniment ou en sélectionnant une durée variable après laquelle il reviendra se poser.

  • Zoom arrière: le drone s’éloigne horizontalement (et éventuellement verticalement) du sujet et revient sur la même trajectoire. Dans ce mode, nous obtenons deux vidéos distinctes : une pour l’aller et une pour le retour.

  • Suivre: le drone se positionne à la distance/hauteur sélectionnée et suit le sujet de dos dans ses mouvements, en maintenant la distance et en accélérant/décélérant en fonction du sujet.

  • Orbite: le drone se positionne à la distance/hauteur sélectionnée et effectue un tour de 360 degrés (ou 3 tours, ou seulement 180 degrés) autour du sujet.

  • Vue aérienne: le drone s’éloigne verticalement du sujet jusqu’à ce qu’il atteigne la hauteur sélectionnée et tourne sur l’axe vertical à la vitesse requise, en conservant toujours une vue du sujet. Ici aussi, il y aura deux vidéos, l’une de la montée et l’autre de la descente.

Les modes secondaires sont sélectionnés dans l’application à l’aide du bouton « custom » et sont les suivants :

  • Instantané : le drone se positionne à la distance/hauteur choisie et prend des photos au moment où nous sommes immobiles. Vous obtiendrez les photos prises et une vidéo éditée avec de la musique vidéo et photo.

  • Dolly track: un des modes les plus intéressants, bien que pas toujours utilisable avec précision, dans lequel le drone effectuera le même suivi que dans le mode ‘Follow’ mais en nous suivant de l’avant (le drone volera en marche arrière).

Le mode de vol manuel permet de contrôler le drone via l’application comme s’il s’agissait d’une télécommande avec deux manettes et un bouton d’enregistrement. N’ayant pas été développé dans ce but, le mode est très basique mais permet tout de même d’enregistrer quelques scènes intéressantes.

Pourquoi ?

Pourquoi c'est intéressant pour nous, les motocyclistes

En effet, grâce notamment à sa taille et à son poids, il peut être transporté partout sans nécessiter d’espace supplémentaire et il est très facile de prendre des photos et des vidéos à tout moment, même en étant assis sur le vélo. Il résout le « problème » qui se pose lorsque nous voulons prendre un selfie ou une photo/vidéo avec des amis, mais que nous ne savons jamais où poser le smartphone, à qui demander de prendre une photo ou que nous n’avons pas de « trépied » portable avec nous.

pourquoi le choisir à la place (ou en complément) d'un drone conventionnel

Personnellement, pour les considérations suivantes :

  • ne pas avoir à transporter une télécommande (qui est parfois plus grande que le drone lui-même), connecter le smartphone, les câbles, les satellites, les zones de vol interdites, et le temps que l’on perd à chaque fois.

  • la possibilité de le placer n’importe où comme s’il s’agissait d’un portefeuille et de l’utiliser pour tout type de prise de vue : seul, à deux, avec des amis, en famille, en faisant du sport…

  • Comme il ne s’éloigne pas de plus de 15 mètres, qu’il est ultra-protégé et qu’il ne pèse que 125 grammes, son utilisation ne pose aucun problème juridique s’il est utilisé en toute connaissance de cause.

  • la facilité et la rapidité d’utilisation. Tirez, ouvrez, bouton d’alimentation, bouton de mode de vol, bouton de décollage, d’atterrissage, bouton d’arrêt. 1 minute et je suis prêt à repartir.

  • la qualité d’image, bien qu’elle ne soit pas excellente, reste optimale pour la publication de photos et de vidéos sur les médias sociaux et pour les vidéos non professionnelles sur YouTube, sans avoir besoin d’un ordinateur très performant pour gérer les formats 4k et avec la possibilité de tout traiter « in app ».

  • L’application elle-même est très facile à utiliser, intuitive et compatible (en raison de la taille des menus) avec l’utilisation de gants.

Limites principal

Il est clair que leHoverAir X1 a aussi des limites : certaines sont inhérentes au drone lui-même, d’autres ont été remarquées lors de son utilisation au fil du temps.

  • Vent: 8m/s – 30km/hr. Un drapeau entièrement déployé et c’est la fin de la partie. Je dois dire que le drone tient toujours très bien, mais que la stabilisation commence à souffrir.

  • Distance maximale: 15 mètres, mais pour l’usage pour lequel il a été créé et l’objectif grand angle, c’est plus que suffisant.

  • Capteurs: les capteurs de distance surveillent en permanence le terrain et la caméra tente d’éviter tout obstacle dans son champ de vision grâce à l’intelligence artificielle. Et je dois dire que leHoverAir X1 fait un excellent travail. Mais… dans certains modes tels que ‘Dolly Track’, ‘Orbit’, ‘Bird’s Eye’… nous devons nous assurer que la zone est bien dégagée car les côtés, le dessus et l’arrière ne sont pas couverts.

  • Types de terrain: toujours en raison du type de capteurs utilisés, il n’est pas possible de faire voler le drone au-dessus d’étendues d’eau (la réflexion perturberait les capteurs) ou au-dessus de précipices, où de toute façon la différence de hauteur entre le sujet et le drone change considérablement. Et je dis cela en toute connaissance de cause car en faisant tous les tests pertinents…j’ai laissé un X1 dans la mer….

  • L’appareil photo enregistre en bonne qualité par rapport à la taille négligeable du capteur, mais uniquement dans des conditions de luminosité optimales. Dans d’autres contextes de faible luminosité ou de grandes différences entre la lumière et l’ombre, la perte de qualité commence à être perceptible. L’absence du format 4k nous limite un peu dans le recadrage.

  • En mode manuel, il n’est pas encore possible de régler la vitesse de déplacement. Si nous voulons une prise de vue au ralenti, il est préférable d’enregistrer en 1080 @ 60fps afin de pouvoir ralentir par 2 lors de l’édition tout en conservant la fluidité de la vidéo.

  • La possibilité de télécharger le contenu avec une très bonne vitesse de transfert via l’application mais j’aurais aussi aimé pouvoir télécharger les fichiers directement sur l’ordinateur pour éviter une série de transferts (et une perte de temps) en passant le contenu du drone à l’application, de l’application au smartphone et enfin à l’ordinateur. Les fichiers sont toutefois renommés avec le mode et la date du vol, de sorte qu’il est facile de les reconstituer.

Dois-je utiliser ma main pour le décollage ou l'atterrissage ?

Non, même si c’est le plus confortable et incroyablement simple. Mais une autre question se pose : que se passe-t-il si je ne suis pas prêt à tendre la main lorsque le drone tente d’atterrir ?

Pas de problème, l’HoverAir X1 commencera à communiquer son intention d’atterrir via des LED et une fois le moment venu, grâce à des capteurs de distance laser, il s’approchera lentement du sol jusqu’à ce qu’il atterrisse d’une manière extrêmement sûre et stable.

Pourquoi l'acheter ?

Si vous aimez prendre des photos et des vidéos pour les envoyer à vos amis ou les poster sur vos plateformes sociales mais que vous ne savez pas où poser votre smartphone ou que vous ne voulez pas vous encombrer d’une perche à selfie ou d’un trépied… ou que vous aimez accumuler des souvenirs lorsque vous sortez avec vos amis, votre famille, etc. En effet, vous aurez mille regards sur vous de la part de toutes les personnes qui seront émerveillées… !

Conclusion

Après avoir utilisé leHoverAir X1 pendant un certain temps, je n’ai jamais eu le sentiment d’insécurité typique de certains drones, en particulier les petits. J’ai pris plaisir à l’utiliser et j’ai créé du contenu que je n’aurais pas pu créer autrement, si ce n’est à un coût plus élevé.  Est-ce que je le recommande ? Actuellement, le prix est réduit d’environ 10 %, mais cela reste un prix intéressant ; si vous aimez prendre des photos et des vidéos, prendre des selfies et que vous êtes un utilisateur fréquent des médias sociaux… alors oui. La liberté qu’il offre et les résultats que vous obtenez sont inégalés sur le marché aujourd’hui. Et j’insiste sur le fait que cet article n’est ni sponsorisé ni payé par Zero Zero Robotics, c’est mon avis personnel et désintéressé.

Pour toute information, clarification ou contestation à ce sujet… n’hésitez pas à me contacter sur mes profils sociaux ou via un commentaire dans la section appropriée ci-dessous… ! 

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